Première fois depuis presque quatre ans que je n'ai rien devant moi.
De projet à entreprendre à l'écrit. De zéro.
Ça mijote dans le four, mais le comptoir est vide. Bizarre comme sensation.
Une certaine liberté. C'est la première fois que j'ai ce sentiment depuis longtemps.
Ce n'est pas les idées qui manquent, mais je vogue d'un blogue à l'autre et, l'espace d'une nanoseconde, j'éprouve de la lassitude.
De tout crisser là et d'en écrire trois en même temps. Un court-circuit.
Des étincelles.
«Chérie, je décrocherais la lune pour toi!
- Qu'est-ce tu veux que je crisse avec ta lune? Paie le loyer et ça va faire.»
Des étincelles.
Et si, et si... (J'ai encore une idée de plus)
« Chéri, ça sonne à porte. Les p'tits morveux maquillés commencent!
- T'inquiète!»
Une petite coccinelle, une citrouille, un clown et un vampire.
Léon n'a pas donné de nananes. Il a déposé quatre petits livres dans chacun des sacs.
Des livres biens sucrés.
«Chérie?, demain, le 1er, c'est la fête des morts?
- Je sais que tu te pointes pas à banque, mais pourquoi?
- J'pense que je viens de changer des vies...»
Léon venait d'offrir des histoires à tuer debout.
3 commentaires:
Jolie, la citrouille.
Bonne idée les livres dans les sacs. Même si c'était pas des histoires à tuer debout, ce serait une garantie pour les années suivantes de ne pas avoir d'enfants qui viennent se pendre à la sonnette! :p
(Sauf le nerd du quartier ;)
Hummm des livres... je me ruinerais donner des livres, mais ça serait tellement génial. Mais à 125 sacs distribués chaque année...
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