L’origine du castor

Je reviens du lancement de «Val-d’Or littéraire», un recueil regroupant des textes de 13 auteurs… valdoriens. Un projet initié par le Service culturel et repris par la toute nouvelle maison d’édition régionale, les Éditions du Quartz.

Et bien j’ai revu Dudu. René Duval, qui a œuvré pendant plus de 30 ans à l’Écho abitibien et qui a tout fait : journaliste, caricatures, billets d’humeur, publicité et direction.

Lorsque l’Écho était situé dans le parc industriel, les locaux étaient adjacents à l’imprimerie. Presqu’à chaque fois qu’il franchissait la porte mitoyenne pour retourner à son bureau, il passait derrière moi et me brossait rapidement les cheveux. «Salut castor!».

À l’époque, mon barbier ne se compliquait pas le pompon. Clipper avec tête no.2. Dans la tête poétique de Duval, j’avais la fourrure du castor!

Quelques années plus tard, L’Écho, un hebdomadaire vendu, lance Le Citoyen, gratuit. De la place en masse et je propose une chronique humoristique ayant pour auteur… Un castor. «La hutte à Léo» était lancée avec son incontournable « Tap, tap, sploushhh! »

Deux morceaux de robot pour qui la Hutte dit quelque chose…

Et bien voilà, j’ai rebaptisé mon blogue avec le castor, et j’ai fait de même pour mon surnom twitter.

Ce soir, donc, je salue monsieur Duval de la manière habituelle :

- Ah ben criss…!  (Dudu a toujours apprécié le vocabulaire de sacristie…)

- Salut Castor!

Et il dédicace…

 J’ai un autre surnom, Bill, qui me colle amicalement à la peau. Mais là, c’est vraiment une autre histoire.