Une traînée de poudre

Bon, allons-y. Ça me tente. Il y a trente ans, j’ai appris ce qu’était «comme une traînée de poudre».

Il y a 30 ans, je participais à la Marche 2/3. Pas de cellulaire, de SMS, rien. Qu’une rumeur qui part d’un bout de la foule et qui se propage.

Gilles Villeneuve est mort. La commotion, toi chose. Mais nous n’étions certains de rien. Quoique. «Ils l’ont dit à la radio…»

Et là, vous allez dire que j’exagère. Je l’ai aimé Gilles. Me souviens d’avoir emprunté les négatifs d’un ami pour sortir mes 8 X 10 noir et blanc dans ma chambre noire maison. Ces photos de bolides qu’il avait photographiés dans le paddock. Et il avait réussi à croquer Gilles, son bolide plutôt, sur la piste.

Mais aujourd’hui, il y a 13 ans, mon frérot est parti pour Moulinsart. Alors j’ai pensé à lui, tout simplement.

Alors, au lieu de voir Gilles voler en éclats, je regarde plutôt ça : l'oeuf

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