J’ai une certaine fatigue

J’ai une certaine fatigue.

Bien du monde pleurniche parce que l’entraîneur du Canadien est unilingue anglophone. La majorité l’appelle le coach.

Le maître derrière le banc serait Serbo-Croate, que la Flanelle, synthétique, ne gagnerait pas plus. Même Coderre n’a plus de plaisir sur Tweeter.

Bien du monde ont parlé d’intimidation il n’y a pas si longtemps. Moi le premier.

Et avec les médias sociaux, le tout se conjugue à la puissance 1 000.

Mélissa François a lu en ondes le sacrificiel «Deux»

Elle fait rire d’elle.

Pause.

Respirez.

Le temps passe.

Nommez-moi, trois fois, avec un biscuit soda dans la bouche, l’athlète décédé en luge. Sans vous tromper.

L’autre version. LCN est un grand réseau qui se veut professionnel. Comme dirait un de ses apôtres, trois fois avant le coq, rigueur, rigueur rigueur.

Mélissa François a fait une erreur. Impardonnable. C’est vrai.

Sur cette fameuse confusion du L (majuscule) et du i (minuscule).

Dans le fond, on se crisse bien de la famine. On aime mieux rire d’un nom mal prononcé.

C’est vrai, Mélissa, que Kim Jung iL, c’est loin du maire de La Sarre.

C’est vrai Mélissa, que le monde se fout de ce qui se passe là-bas. De ce qui va suivre.

Tu as seulement dit «Deux». Une bourde. Un «blooper».

Le «coach» est unilingue anglophone.

Pis toute…

J’ai une certaine fatigue.

Mais ce soir, Mélissa, je veux te souhaiter de Joyeuses Fêtes.

Parce que nous sommes tous faillibles. Et que les réseaux sociaux agissent comme un cancer. Il prend la place qu’on lui donne.

Plus drôle de rire de toi.

Z’ont l’arme nucléaire, qu’ils soient Deux ou iL.