Dans le dictionnaire!

En 2006, à 40 ans, je voyais mon rêve se réaliser : une première publication.

Mon objectif, une ambition mal placée, soit de publier avant cet âge. J’y suis presque parvenu, au fond, en signant mon contrat à 39 ans.

Il s’agissait d’un collectif, avec Anne-Michèle Lévesque et Josette St-Laurent. Nous avions soumis 6-7 nouvelles chacun. L’éditrice n’a retenu qu’un seul de mes textes. Le plus court et celui que j’aimais le moins. Mais j’étais fier. Le titre du recueil était de mon cru : «Le sang sur la chantepleure», la thématique étant la mort.

Je vous fais une confession. J’ai demandé à Anne-Michèle, qui menait le projet, à me retirer. UN texte, «Je parle au Diable». Le gras de la tranche de jambon dans le sandwich... Mon amie m’a dit non. Tu vas connaître le processus. Tu vas savoir c’est quoi publier. Tu auras un pied dans l’étrier. 

Et j’ai été excité comme jamais!  Invité au Salon du livre régional. Retrouver mon titre en lice pour un certain Boréal (je ne savais pas pantoute ce que ça mangeait en hiver!) puis, quelque temps après, me faire demander une courte biographie. Pour une anthologie, ou quelque chose du genre. Je joue le jeu, en riant dans la barbe que je n’ai pas. «Voyons donc, pour une nouvelle de quatre pages?».

Et bien dimanche je reçois un courriel pour le lancement prochain du Dictionnaire des auteurs des littératures de l’imaginaire en Amérique française (DALIAF) chez Alire. Présentation ici. Aperçu ici
Il y aura deux lancements :
à Montréal, le lundi 28 novembre, entre 17 h et 19 h, à l’Atrium du Centre d’archives de Montréal, situé au 535, avenue Viger Est.
à Québec, le mardi 29 novembre, entre 17 h et 19 h, au Studio P, situé au 280, rue Saint-Joseph Est.

Je serai à la page 31. La même que Dominic Bellavance, toi chose. J’y ai vu les bettes d’Alexandre Babeanu et d’Annie BaconJonathan Reynolds est à la page 409, Élisabeth Tremblay à la page 466 et Annie Perreault à la page 374.

Allez fouiller!

Ça me fait vraiment un petit velours. J’ai longtemps cru que j’étais un peu un imposteur, avec ce si court texte. Mais finalement, il m’aura servi à vaincre l’autre, celui qui revient plus ou moins régulièrement. L’imposteur. Parce que j’ai continué…
 

4 commentaires:

Gen a dit…

Héhéhé! Bravo! :)

(Pour ma part, il semblerait que j'aie manqué mon coup de quelques mois pour figurer au dictionnaire... va falloir que j'attende le prochain! ;)

Dekhockeytown a dit…

Cool! Moi aussi, j'ai vu mon nom!

Lucille Bisson a dit…

Bravo François ! Et un KO pour l'imposteur ;)

Suis fière de toi!

Annie Bacon a dit…

Hihi!
Je me demandais justement si j'y étais!!!