Il y a de ces jours où on tombe sur de vieux calepins.
Pourquoi telle note? Tel dialogue? Autant des projets non seulement avortés, mais oubliés! (et certains encore sur une glace éternelle)
Celle-là, je me demande dans quel contexte :
« Les profs sont de drôles d’assassins d’auteurs»
Un peu d’Hippocrate
«L’art est long, la vie est courte, l’expérience trompeuse et le jugement difficile.»
Des notes pour une nouvelle?
«L’intérieur du véhicule ne correspondait pas à l’image que je m’étais faite de Lucienne.»
(Hola! Un intérieur de char…)
Pour mon projet Olivier que j’ai déjà évoqué ici :
« Il est de ces histoires qui flottent entre le fait divers et la légende. On ne veut pas en connaître le dénouement, encore moins les causes ou les origines. L’événement titille l’imagination. Tout savoir réduirait à néant l’effort qui s’en dégage pour l’expliquer. C’est alors qu’il nous appartient. Tout en le laissant libre de stimuler quelqu’un d’autre.»
(ne me demandez pas ce qu’il y avait dans mon verre ce jour-là)
Mais pas ce haïku, visiblement plus récent :
Les ailes dans la tour
Des nuages couvrent la rue
Le désespoir tue
1 commentaire:
Hum... plutôt sombre le haïku.
Pour le reste... j'ai des calepins comme ça moi aussi. Vraiment bizarre de relire ces bribes perdues.
On se demande dans quel monde parallèle on a bien pu les terminer! ;)
Enregistrer un commentaire