Il y a quelque temps déjà, j'ai été grandement étonné d’un billet d’une ex-collègue journaliste. Il est ici.
J’ai finalement souri.
Parce qu’il est la preuve par quatre que j’étais entré en journalisme comme en religion et que je souffrais peut-être un peu « d’intégrisme ».
Quelque part en 1999, ou en 2000, ma mémoire flanche, l’amie Anne-Michèle Lévesque m’entraîne dans un projet d’écriture d’un roman relais, L’Aventurier de la plume. Nous étions quatre, avec, notamment Daniel St-Germain.
J’étais le ti-cul du projet. Un journaliste qui rêvait d’écrire.
Le premier écrivait un chapitre, l’envoyait aux trois autres pour corrections, et ainsi de de suite, pour quatre tours.
Un jour, Julie Grenon, de Radio-Nord, a vent du projet, décide d’en faire un topo human au journal télévisé. Pendant la période des Fêtes.
Un vrai ti-cul, fier de passer à la T.V., avec une nouvelle étiquette, sans même avoir de publication.
Julie est partie sous d’autres cieux et a finalement laissé la profession derrière elle. Comme quoi le journalisme mène à tout, mais chacun avec ses propres raisons d’en sortir.
Je vous invite à lire son blogue. Ça prend un certain courage, sinon un courage certain pour aller jusque-là. Pour se mettre à nu, puis s'habiller de ces mots là…
Hier, Julie a donné sa première conférence devant plus de 300 personnes. J’ai vu les photos sur Facebouette. Vraiment impressionnant.
Julie, je voulais te dire que tu écris très bien. Pas juste les mots, mais ce qu’ils évoquent avant tout.
Une promesse, c’est une promesse!
5 commentaires:
Mon cher François,
Mes yeux sont un peu mouillés!
Écrire, comme tu avais pris l'initiative de le faire à l'époque, était pour moi une grosse montagne à gravir. J'enviais ta maturité pour le faire, ton talent.
Et j'admire encore ton travail, ton imaginaire.
Merci pour tes encouragements.
Ça me touche!
Julie
xx
Ces troubles là sont tellement lourds à porter, pour la personne qui les éprouve et pour son entourage.
Elle écrit effectivement très bien :)
@ Julie : Wow c'est vrai que tu écris bien. J'avais le sourire en coin en lisant ton texte car j'avais l'impression de lire une partie de mon parcurs. Moi aussi, j'ai abouti à Trois-Rivières. Malheureusement pour moi, les postes de journalistes étaient denrée rare et j'ai mis la profession de journaliste beaucoup plus rapidement.
Je suis toujours à Trois-Rivières depuis 9 ans, trentenaire et maman de 3 enfants.
Je trouve ça beau quelqu'un qui écrit son admiration pour quelqu'un d'autre.
Et tu as délicatement réussi à nous donner le goût d'aller lire de son côté.
Tout un parcours résumé en quelques phrases, exercice difficile!
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